Si un titulaire de carte bleue perd son emploi et ne parvient pas à en trouver un autre dans le délai de grâce, il ne peut pas revenir automatiquement à un permis de séjour au titre de l'article 24 qu'il détenait auparavant. Les employeurs doivent veiller à coordonner en temps utile d'autres options de résidence ou planifier le rapatriement avant l'expiration du statut.
Summary:La politique de chômage de la carte bleue européenne
La question
La réponse
Si un titulaire de carte bleue se retrouve au chômage et ne peut trouver un nouvel emploi pendant le délai de grâce officiel, il ne peut généralement pas revenir à un ancien permis de séjour délivré en vertu de l'article 24. Ce statut n'est généralement accordé que dans des situations spécifiques de protection humanitaire ou temporaire et n'est pas rétabli automatiquement. Les employeurs doivent conseiller à leurs employés concernés de consulter rapidement les services de l'immigration afin d'étudier toute autre possibilité de séjour légal.
Explication de la perte d'emploi et de la conformité à la carte bleue européenne
Contexte et historique
En vertu de la législation allemande sur l'immigration, les titulaires d'une carte bleue de l'UE qui perdent leur emploi disposent d'un délai de grâce limité, généralement de trois mois, pour trouver un nouvel emploi qualifiant. S'ils n'y parviennent pas, leur permis de séjour carte bleue devient invalide. Certaines personnes peuvent avoir détenu auparavant différents permis, notamment au titre de l'article 24 (protection temporaire), ce qui crée une certaine confusion quant à la possibilité de rétablir ces permis.
Le défi
Les employeurs de ressortissants de pays tiers sont souvent confrontés à des difficultés lorsque l'emploi d'un titulaire de carte bleue prend fin brutalement. Sans une intervention rapide des RH, l'employé risque de perdre son statut de résident légal, ce qui peut compromettre les obligations de conformité de l'employeur. La complexité s'accroît lorsque la personne a des antécédents d'immigration impliquant un statut humanitaire au titre de l'article 24.
Règlement applicable
- Règlement sur la carte bleue européenne (§18g de la loi sur la résidence) : Permet aux travailleurs qualifiés des pays non membres de l'UE de vivre et de travailler en Allemagne.
- Article 24 de la loi sur le séjour : Accorde une protection temporaire aux personnes déplacées des régions en crise. Ces permis sont délivrés en vertu de cadres juridiques totalement différents et ne peuvent être activés de manière interchangeable.
Résultat / Explication détaillée
Le retour à un permis délivré en vertu de l'article 24 n'est pas légalement autorisé, à moins que les autorités allemandes ne confirment que les motifs de protection initiaux restent actifs. Une fois que la protection est retirée ou que la personne passe volontairement à un autre statut de résident (comme une carte bleue), elle perd le droit à la protection qui y est lié. Par conséquent, la seule option viable après la perte d'un emploi est de demander un autre permis éligible ou de se préparer au départ.
Étapes pour les employeurs ou les talents
- Employeurs :
- Suivre la continuité de l'emploi des titulaires de la carte bleue.
- Informer immédiatement le service d'immigration en cas de cessation d'emploi.
- Aider l'employé à identifier d'autres options de visa, le cas échéant (par exemple, un permis pour demandeur d'emploi ou pour personne à charge).
- Suivre la continuité de l'emploi des titulaires de la carte bleue.
- Employés (talents) :
- Demander un nouveau permis avant l'expiration du délai de grâce.
- Ne pensez pas que les anciens statuts seront automatiquement rétablis.
- Demander une consultation juridique si des motifs humanitaires ont déjà été invoqués.
- Demander un nouveau permis avant l'expiration du délai de grâce.
Principaux enseignements
- Les permis délivrés au titre de l'article 24 et de la carte bleue européenne sont régis par des bases juridiques distinctes ; l'une ne peut être remplacée par l'autre par défaut.
- Les employeurs doivent gérer de manière proactive les changements de statut de résidence après la cessation d'emploi.
- Une communication précoce avec les autorités chargées de l'immigration permet d'éviter les risques de non-conformité et protège à la fois l'entreprise et l'employé.
FAQs : Politique de chômage
Cela couvre les cas d'utilisation suivants :
- Que doivent faire les équipes RH si un employé titulaire d'une carte bleue européenne perd son emploi en Allemagne ?
- Le titulaire d'une carte bleue peut-il rester légalement en Allemagne après une période de chômage ?
- Est-il possible de revenir à un statut de résidence antérieur, tel que l'article 24, après avoir détenu une carte bleue européenne ?
- Combien de temps les titulaires d'une carte bleue peuvent-ils rester en Allemagne sans trouver un nouvel emploi ?
- Quelles sont les possibilités de résidence dont disposent les employeurs pour soutenir les employés licenciés titulaires d'une carte bleue ?
- Les RH peuvent-elles aider les employés titulaires d'une carte bleue à changer de catégorie de visa après une perte d'emploi ?
- Quelles sont les possibilités de séjour légal pour les salariés non ressortissants de l'UE qui perdent leur carte bleue ?
- Le permis de séjour en vertu de l'article 24 s'applique-t-il aux titulaires d'une carte bleue qui deviennent chômeurs ?
- Comment les entreprises peuvent-elles rester en conformité lorsqu'un employé international perd son droit à la carte bleue ?
- Existe-t-il des permis de séjour temporaires ou humanitaires pour les titulaires d'une carte bleue après une perte d'emploi ?

















.png)


